Dans la structure, les prédalles SEAC sont posées bord à bord, le joint devant être, dans tous les cas, inférieur à 10 mm.
L’étaiement nécessaire, autostable et convenablement contreventé, sera réglé de niveau avant la pose des prédalles.
D’autres armatures complémentaires peuvent être données par le bureau d’études B.A. comme les armatures de porte-à-faux, celles nécessaires dans le cas de variations de températures ou de déformations différées (retrait, fluage), contreventement etc…
De façon générale, la pose des prédalles nécessite la mise en place d’une ou plusieurs files d’étaiements à espacements constants et parallèles aux appuis.
Le nombre et leur position de files sont définis dans le plan de préconisation de pose.
Cet étaiement doit être correctement dimensionné, autostable et mis en place sur un support suffisamment résistant (surtout dans le cas de remblais).
Il sera positionné avant la pose des prédalles et réglé au niveau des arases.
L’étaiement doit être particulièrement soigné car il assure, avec les arases, la planéité du plancher.
Dans le cas d’appuis sur un plancher inférieur, il convient de s’assurer que celui-ci peut supporter la charge transmise par l’étaiement.
Il faudra souvent étayer 1, voire 2 niveaux inférieurs pour répartir cette
charge.
Les découpes, coupes biaises, voisinages de réservation, ou toutes zones particulières doivent être étayées.
Il est enfin possible de poser certaines prédalles sans étais.
Il s’agit, en général, de produits dont on aura augmenté l’épaisseur pour répondre à ce cas particulier d’utilisation.
Dans ce cas, les largeurs d’appuis sur la structure porteuse à respecter sont plus importantes (voir le chapitre « appui minimum ») :
Cette liste de précautions à prendre n’est, bien entendu, pas exhaustive.
ATTENTION : Dans le cas de prédalles sans étais, il est impératif de ne pas solliciter le plancher pendant la montée en résistance du béton coulé sur chantier (passage de taloche mécanique ou dépose d’objets lourds par exemple) pour éviter la fissuration de la dalle de compression aux droit des joints.
Pour un stockage sur chantier, certaines règles simples doivent être respectées :
Cet article n’a pas la prétention de traiter de façon exhaustive les problèmes relatifs à ces types de structure, il ne donne que quelques dispositions constructives.
Il appartient au concepteur d’analyser l’ensemble des conséquences liées à de telles dispositions et de rester conforme aux réglementations en vigueur.
Le plancher doit assurer certaines fonctions dans les zones sismiques :
Des trémies sont réalisables dans les prédalles à condition de les prévoir à l’étude, notamment pour tenir compte de l’affaiblissement qu’elles
entraînent au cours de la manutention, du transport et de la pose.
Cet affaiblissement est lié aux dimensions des trémies et à leur implantation dans la prédalle.
Le calepinage des prédalles est effectué en fonction de l’implantation des trémies dans la construction.
Ces zones particulières doivent toujours être étayées.
Le plancher doit être renforcé localement par des suspentes et des armatures complémentaires.
Le calcul de ces chevêtres est du ressort du bureau d’études béton armé qui gère le chantier.
De simples aciers de renfort sont positionnés autour de la réservation dans la table de compression au moment du coulage de celle-ci.
Sur demande, nous pouvons positionner, à la fabrication, les boîtiers électriques ou des incorporations en polystyrène, ce qui évite les percements
sur chantier.
Les scellements se feront par chevillage chimique ou mécanique.
Les percements seront positionnés de préférence dans les clavetages entre prédalles.
La fixation par pistolet à scellement est interdite sauf dans le cadre d’une utilisation sous avis technique spécifique.
Dans tous les cas, on évitera de « blesser » les aciers de précontrainte dont la position précise est donnée dans les schémas techniques (nous tenons à votre disposition une fiche technique spécifique.)
Les prédalles précontraintes SEAC sont munies de crochets de levage en acier doux ou en cablette (prédalle avec isolation incorporée).
Le nombre de crochets est précisé sur les fiches de fabrication en fonction des dimensions de la prédalle.
Le levage se fait à l’élingue, la prédalle demeurant horizontale.
L’angle entre l’élingue et la prédalle ne doit pas être inférieur à 60°.
En effet, en dessous de cette valeur, il y a risque de rupture du crochet.
Sur demande, les prédalles peuvent être lors de la fabrication, équipées de plots permettant la pose des gardes corps pendant la phase de chantier.
Deux types de plots sont disponibles :
Dans le cas de poutre noyée dans l’épaisseur du plancher ou de voile toute hauteur, on peut utiliser le principe des prédalles suspendues pour lier le plancher à la structure.
Les charges seront remontées sur les aciers en attente de la structure porteuse par l’intermédiaire de suspentes intégrées à la prédalle comme l’indiquent les schémas ci-dessous.
Le dimensionnement des attentes de la structure porteuse est du ressort du bureau d’études béton armé du chantier.
Ces supports seront à concevoir conformément aux règles professionnelles pour les planchers à prédalles suspendues avec boîtes d’attentes.
La mise en œuvre des prédalles suspendues s’effectue selon les recommandations du carnet de mise en œuvre plancher à prédalle.
Les prédalles BA ou BP peuvent être posées sur tous types d’appuis : poutres, voiles béton, maçonneries, profilés métalliques.
Les prédalles sont posées côte à côte avec un espace idéal de 5 mm selon détail ci-contre, sur des appuis préalablement réglés et de niveau ou sur des lisses de rive placées contre l’appui.
Aucun élément ne doit gêner la pose des prédalles.
Il faut s’assurer au moment de la mise en place de la prédalle, que les valeurs minimales effectives des profondeurs d’appuis en phase provisoire données par le tableau suivant sont respectées.
Dans le cas de prédalles suspendues dans les zones d’application des règles sismiques, il conviendra d’utiliser les règles définies dans le « Fascicule de documentation FD P 18-720 – Eurocode 2 – Calcul des structures en béton – Prédalles suspendues avec boites d’attente et règles magnétiques ou équivalentes ».
Il s’agit des règles dites LPPVE (Liaison Plancher à Prédalles et Voile avec Engravure).
Les scellements se feront par chevillage chimique ou mécanique.
Les percements seront positionnés de préférence dans les joints entre dalles.
La fixation par pistolet à scellement est interdite sauf dans le cadre d’une utilisation sous avis technique spécifique.
Dans tous les cas, on évitera de « blesser » les aciers de précontrainte en utilisant des fixations adaptées.
La position précise des torons de précontraintes est donnée dans la fiche technique.
Pour faciliter votre choix de fixations, nous avons, en partenariat avec HILTI, sélectionné une gamme de produits spécifiquement adaptés à nos produits. Vous pourrez trouver de plus amples renseignements sur www.hilti.fr