Ces dalles précontraintes et d’épaisseur réduite permettent de franchir des portées exceptionnellement élevées. À la rapidité de mise en œuvre s’ajoute une simplification de la structure par la suppression des porteurs intermédiaires et une réduction de la hauteur finie des bâtiments.
Les grands volumes ainsi dégagés, grâce à l’utilisation de ce type de plancher, permettent une très grande latitude dans l’aménagement intérieur des locaux.
L’utilisation de la dalle alvéolée est particulièrement indiquée dans :
Une mise en œuvre facilitée
Des coûts maîtrisés
Tous ces éléments contribuent à la réduction des coûts de la construction.
Les dalles alvéolées SEAC sont des dalles en béton précontraint (de classe d’exposition XC4, XD1, XS1 et XF1) par armatures adhérentes et allégées par des alvéoles longitudinales. Le module standard est de 1.20 m de large (possibilité de démoduler à 0.60 – 0.75 – 0.91 – 1.06).
Pour une mise en œuvre avec une dalle de compression en béton armé d’un treillis soudé rapportée, leur face supérieure est rugueuse (type C conformément à l’Euro code 2).
La dalle de compression et le clavetage entre dalle devront être réalisés, après humidification des joints, avec un béton de classe de résistance minimale C25/30 dont le diamètre maximal sera limité à 10 mm.
On veillera au parfait serrage du béton dans les joints. La table peut être
coulée soit en même temps que les clavetages, soit après coulage et durcissement complet des joints.
Dans tous les cas, il est impératif de ne pas solliciter le plancher pendant la montée en résistance du béton de joints (coulage de la table de compression, passage de taloche mécanique ou dépose d’objets lourds par exemple).
Aciers complémentaires : les aciers complémentaires pour les effets thermiques et les déformations différées seront calculés par le bureau d’études structure béton armé et mis en place dans la dalle coulée sur chantier.
Sauf indication contraire sur nos plans de préconisation de pose, l’ancrage sur appui est réalisé par des
torons dépassants de 10 cm.
Ce type de plancher peut recevoir, par exemple, un revêtement souple collé (détail 1), un enrobé (détail 2), ou un carrelage sur chape.
Leur sous-face, brute de décoffrage, est lisse avec un parement de type courant conformément au FD CEN:=/TR 15739 sans dépasser l’échelle 4.
La stabilité au feu de la dalle brute est de 1 heure minimum et peut aller jusqu’à 2 heures suivant les configurations.
Le niveau d’arase des porteurs doit tenir compte de la contre-flèche inhérente au processus de fabrication par précontrainte.
Les éventuelles contre-flèches différentielles doivent être absorbées avant le clavetage des joints, soit en jouant sur l’étaiement, soit par un chargement provisoire.
Des bouchons polystyrène ferment les alvéoles. L’entreprise contrôlera leur bon positionnement avant le bétonnage.
Chaque alvéole est percée en sous face, à 40 cm environ de chaque extrémité, pour évacuer l’eau résiduelle.
Après coulage du béton, l’entreprise vérifiera que ces trous sont bien débouchés à l’aide d’une tige métallique.
Le plancher sera constitué par des dalles alvéolées de type SEAC ou similaire. Ces dalles seront mises en place sur des appuis sains parfaitement arasés. La largeur d’appui devra respecter le minimum imposé par la réglementation en vigueur.
la table de compression et les clavetages seront remplis d’un béton de classe de résistance minimale C25/30 dont le diamètre maximal sera limité à 10 mm. On veillera au parfait serrage du béton dans les joints, dont les joues auront été préalablement humidifiées.
Après coulage, l’entreprise contrôlera que les orifices d’évacuation d’eau, en partie inférieure des dalles alvéolées, soient débouchés. Les joints resteront apparents.
L’épaisseur de la table de compression sera de 5 cm.
Les planchers finis, avec ou sans enduit en sous-face, sont considérés monolithes au même titre qu’ une dalle pleine. Cependant, la « loi de masse » n’est pas directement applicable car l’indice d’affaiblissement acoustique apporté par ces planchers simples évidés est inférieur à celui procuré par un plancher plein de même masse : cette diminution de l’indice est d’autant plus élevée que l’allégement apporté par les évidements et les dimensions de ceux-ci sont plus importants.
On peut ainsi prévoir, à titre indicatif, une diminution d’environ 1 à 4 dB(A) selon la hauteur des dalles, de l’indice d’affaiblissement acoustique par rapport à celui des dalles pleines de même masse. Mais seul des essais spécifiques permettraient une meilleure appréciation de cet indice.
Une amélioration peut être apportée soit par des masses additionnelles (chape + carrelage par exemple), soit par des dispositions permettant de considérer que le système ne fonctionne plus comme une simple paroi acoustique : les planchers munis de plafonds suspendus peuvent se comporter plus ou moins en double paroi, selon la raideur des suspentes.
Seuls des essais permettraient d’apprécier l’isolement acoustique de l’ensemble.