La pose des dalles alvéolées sans lisse d’appui est possible à condition que les largeurs d’appuis soient supérieures aux valeurs nominales définies ci-dessous (voir schéma).
L’espace d’appui est la profondeur devant être réservée, à la conception des appuis, pour permettre la pose des dalles alvéolées compte tenu d’obstacles éventuels et des différentes tolérances.
Dans certains cas, des valeurs supérieures peuvent être indiquées sur nos plans de préconisation de pose.
Le bureau d’études béton armé du chantier devra tenir compte de ces valeurs pour positionner les armatures des supports sans oublier le jeu de pose correspondant aux diverses tolérances.
La valeur de l’appui est la plus grande des 2 valeurs :
En dessous de ces valeurs une lisse autostable le long de l’appui est obligatoire.
La valeur de l’appui minimum est la plus grande des 2 valeurs :
En dessous de ces valeurs ou au-delà de 10.00 m de portée, une lisse autostable convenablement dimensionnée pour reprendre le poids total du plancher le long de l’appui est obligatoire. La pose peut se faire aussi sur chaînage béton armé.
Pa (daN/ml) : Charge transmise à l’appui en phase provisoire
Pa (daN/ml) = (1.35 x (G1 + G2) + 1.50 x Qc)xL/2 avec :
Les petites ouvertures (jusqu’à 130 mm de diamètre) seront exécutées sur le plancher fini à l’aide d’une carotteuse.
À défaut, on utilisera un outil à percussion de puissance réduite.
Il est interdit d’utiliser des marteaux pneumatiques.
Dans tous les cas on évitera de « blesser » les aciers de précontrainte dont la position précise est donnée dans les schémas techniques.
Pour les trémies de largeur jusqu’à 1.20 m, un chevêtre sera coulé en place par l’entreprise de gros œuvre.
Dans le cas de planchers sans dalle coulée en place, le chevêtre sera ancré dans des réservations réalisées dans les dalles attenantes.
Ces ouvertures, amorcées en usine, seront découpées à la scie sur le chantier.
Pour les planchers avec dalle de compression, les armatures du chevêtre seront ancrées dans la dalle béton (détail 1).
Le dimensionnement de ces chevêtres est du ressort du bureau d’études béton armé du chantier.
Pour les dispositions constructives, se reporter au chapitre « Poutre sans retombée ».
Ces supports seront à concevoir conformément au DTU 23.2.
Les scellements se feront par chevillage chimique ou mécanique.
Les percements seront positionnés de préférence dans les clavetages entre dalles ou dans l’axe des alvéoles.
La fixation par pistolet à scellement est interdite sauf dans le cadre d’une utilisation sous avis technique spécifique.
Dans tous les cas, on évitera de « blesser » les aciers de précontrainte
dont la position précise est donnée dans les schémas techniques.
Nous tenons à votre disposition sur simple demande une fiche technique spécifique.
Pour faciliter votre choix de fixations, nous avons, en partenariat avec HILTI, sélectionnez une gamme de produits spécifiquement adaptés à nos produits. Vous pourrez trouver de plus amples renseignements sur www.hilti.fr.
Les dalles alvéolées SEAC peuvent équilibrer des porte-à-faux. Suivant le sens de portée, ou le type de montage, plusieurs méthodes peuvent être mises en œuvre pour les reprendre.
Le porte-à-faux sera toujours repris par un porteur, les dalles alvéolées ne servent qu’à l’équilibrage et l’ancrage des armatures.
Dans tous les cas les armatures du porte-à-faux seront déterminées par le bureau d’études structure béton armé du projet.
Les armatures d’équilibrage du porte-à-faux, seront disposées dans la dalle béton coulée en place.
Il est parfois nécessaire d’ouvrir une alvéole de la dalle sur deux.
Les alvéoles partiellement ouvertes en usine seront terminées sur le chantier à la scie (voir schéma).
Les armatures d’équilibrage du porte-à-faux, seront disposées dans ces réservations avant le clavetage des dalles alvéolées.
Celles-ci devront être étayées.
Les armatures d’équilibrage seront positionnées dans la dalle de compression.
Une poutre de rive ou porteur est obligatoire en rive de dalle reprenant un porte-à-faux.
Cette disposition constructive exige une attention toute particulière de la part du bureau d’études chargé du calcul des supports car elle entraîne une conception et une disposition d’armatures spécifiques.
Elle nécessite aussi une grande rigueur dans l’exécution.
Cet article n’a pas la prétention de traiter de façon exhaustive les problèmes relatifs à ces types de structure, il ne donne que quelques dispositions constructives minimales (voir schéma et détail 1 et 2).
Il appartient au concepteur d’analyser l’ensemble des conséquences liées à de telles dispositions et de rester conforme, entre autres, aux dispositions de l’article III.A.110.4 du titre III du CPT « planchers » ou de l’article 6.3 du DTU 23.2 P1-1.
L’appui de dalles alvéolées, le long d’un joint de dilatation, doit se faire par l’intermédiaire d’appuis glissants.
La solution “bande noyée + goujons” ne répond pas aux dispositions de l’article III.A.110.4 du CPT “Planchers”.
Les poutres noyées dans l’épaisseur du plancher ne peuvent être réalisées qu’aux conditions suivantes :
Les consoles courtes ne sont pas autorisées dans les zones où les règles parasismiques sont applicables.
Sur le plan de préconisation de pose figure le positionnement de l’étaiement.
Celui-ci doit être dimensionné par l’entreprise autant vis à vis de la charge totale du plancher que de la stabilité, conformément à la réglementation en vigueur.
Cet étaiement est nécessaire dans certains cas de dalles associées à une dalle de compression coulée en œuvre, lorsque le dimensionnement du plancher en fait ressortir la nécessité.
Dans ce cas, l’étaiement figure sur le plan de préconisation de pose.
Cet étaiement, autostable, doit être réglé après mise en place des dalles de telle sorte qu’il vienne en contact avec la sous face de la dalle avant coulage du béton.
La mise en place d’un étaiement supplémentaire éventuel, non précisé sur les plans de pose, peut s’avérer nécessaire notamment dans les cas suivants :
Les dalles alvéolées SEAC sont livrées sur chantier prêtes à mettre en place. Pour des raisons économiques et pratiques, il est préférable de privilégier la mise en œuvre directe depuis la remorque.
Si vous devez stocker les dalles sur chantier, quelques règles simples doivent être impérativement respectées:
Le palonnier de type Ermib-SNSH, est composé de 2 accessoires.
Il existe 2 modèles:
Dans les 2 cas la capacité de levage indiquée implique que l’angle au sommet de l’élingue de reprise soit de 60° maximum.
Règle pratique pour déterminer la longueur des élingues de reprise : Longueur des brins = Longueur de la dalle – 1 m
Exemple : Dalle de 14.00 m => 4 brins de 14.00 m
Le principe de ces accessoires a été mis au point en 1994 en collaboration avec l’entreprise SNSH et fait l’objet d’un dépôt auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle.
Pour tous renseignements visitez le site internet : icm-ermib.com
Le système de levage intégré de la dalle alvéolée se décompose principalement en trois parties :
Chaque dalle est équipée de quatre ancres de levage positionnées dans chacune des deuxièmes alvéoles en partant des bords et à environ 60 cm des extrémités.
Ce sont des anneaux de levage à verrou Frimeda de marque HALFEN à décrochage manuel TPA-R1 ou TPA-R2 en acier forgé de catégorie 2.5 tonnes.
L’un ou l’autre des anneaux (non fourni avec les dalles) peut être utilisé au choix.
La force portante est inscrite sur la tête de l’anneau et sur la partie visible de l’ancre.
Seules les deux références d’anneaux de levage ci-dessus sont utilisables.
Ce système de levage est conçu pour être manipulé directement avec des élingues de chantier (non fournies).
Le levage doit toujours se faire en utilisant simultanément les 4 ancres ou un palonnier équilibré de type ERMIB en fonction du poids des dalles.
L’angle formé par le dessus de la dalle et les élingues ne devra en aucun cas être inférieur à 60°.
Règle pratique pour déterminer la longueur des élingues de reprise : Longueur des brins = Longueur de la dalle (moins 1.20 ml).
Les dalles alvéolées sont soit mises à disposition sur camion soit déposées au sol par la grue du camion suivant leur longueur et leur poids.
La mise en place des dalles est réalisée sous la responsabilité de l’entreprise.
Pour l’utilisation de ce système de levage, une notice d’utilisation complète devra être fournie.
Les dalles ou les éléments démodulés (de moins de 1.20 m de largeur) peuvent exceptionnellement être mis en place avec des sangles ou des chaînes ceinturant la dalle.
Dans ce cas il faut casser les angles inférieurs de la dalle à 60 cm des extrémités pour éviter que les sangles ne glissent.
Il convient d’éliminer les angles vifs pour ne pas « blesser » les sangles (détail 1).
Les sangles de manutention devront être obligatoirement protégées par une gaine.
L’angle formé par le dessus de la dalle et les élingues ne devra être en aucun cas inférieur à 60°.
Règle pratique pour déterminer la longueur des élingues de reprise : Longueur des brins = Longueur de la dalle (exemple : dalle de 14.00 m => 4 brins de 14.00 m).
Nous tenons à votre entière disposition les règles professionnelles éditées par la F.I.B. ainsi que les recommandations de l’OPPBTP relatives à la manutention, au transport, au levage et à la mise en place
des dalles alvéolées.
Les dalles alvéolées, avec ou sans table de compression, sont adaptées pour une mise en œuvre dans les zones où les règles parasismiques sont applicables.
Les dispositions qui suivent exigent une attention toute particulière de la part du bureau d’études chargé du calcul des supports entraînant une conception et des dispositions d’armatures spécifiques.
Elles nécessitent aussi une grande rigueur dans l’exécution.
Cet article n’a pas la prétention de traiter de façon exhaustive les problèmes relatifs à ces types de structures.
Il appartient au concepteur d’analyser l’ensemble des conséquences liées à de telles dispositions et de rester conforme, entre autres, aux dispositions de l’article III.A.113 du titre III du CPT « Planchers ».
Les consoles courtes ne sont pas autorisées dans les zones où les règles parasismiques sont applicables.
Pour les poutres sans retombée, se reporter à l’article III.A.113.12 du titre III du CPT « Planchers » qui l’autorise sous certaines conditions.
Le plancher sera découpé par des chaînages BA en panneaux rectangulaires, dont le rapport des côtés sera compris entre 0.5 et 2.
La section d’acier du chaînage sera proportionnelle à la surface du plancher sans être inférieure à 3 cm².
Les côtés de la dalle alvéolée seront munis d’un crantage latéral en usine (voir schéma).
Sur appui, la continuité sera assurée par des HA placés dans les joints entre dalles et dont la longueur de scellement sera majorée de 30%.
Sauf dans le cas particulier des bâtiments de catégorie III ou IV en zone 4, il n’est pas nécessaire d’ancrer le treillis soudé de la table par des épingles positionnées dans les joints.
La section du treillis sera, au minimum, de 1 cm²/ml dans le sens perpendiculaire à la portée et de 0.5 cm²/ml dans l’autre.
Le treillis sera ancré dans les chaînages sur toute la périphérie du plancher.