La première poutrelle est posée à l’axe définit sur le plan de pose.
Les suivantes sont positionnées par la mise en place des entrevous de rive.
Les poutrelles peuvent être posées avec une file centrale d’étais ou deux files situées au 2/5ème et 3/5ème de la portée selon les indications notées sur nos plans de préconisation de pose.
L’étaiement doit être correctement dimensionné, autostable et mis en place sur un support suffisamment résistant.
La lisse haute sera positionnée de façon à venir en contact avec la sous-face des poutrelles.
Dans le cas courant, après pose des entrevous, d’un treillis soudé, et des aciers en chapeaux, on coule le béton complémentaire des nervures et de la table de compression en une seule opération.
Le béton armé de la dalle de compression peut être remplacé par un béton de fibre sous avis technique.
Toutes les indications nécessaires à la bonne exécution de la mise en œuvre du plancher sont portées sur le plan de préconisation de pose fourni avec ce dernier.
Les chevêtres sont, en général, repris par des jumelages ou triplages de poutrelles.
Le nombre de poutrelles est donné dans le plan de préconisation de pose fourni avec le plancher.
La définition des armatures à mettre en place dans le chevêtre est du ressort du bureau d’études béton armé du chantier.
Dans le cas d’un chevêtre contre un appui de rive les armatures de celui-ci seront ancrées dans le chaînage périphérique.
Certaines charges concentrées nécessitent des dispositions spéciales qui doivent être obligatoirement analysées par notre bureau d’études.
Les poutrelles peuvent être jumelées ou triplées sous la charge.
Des aciers de répartition sont disposés à intervalles réguliers perpendiculairement aux nervures dans la dalle de compression.
Le nombre de poutrelles et la section des aciers de répartition seront déterminés en fonction de la charge ramenée sur le plancher.
On utilise, dans ce cas, un ferraillage complémentaire placé sur des entrevous surbaissés.
La section des armatures à mettre en place sera déterminée en fonction de la charge ramenée sur le plancher.
L’appui minimum de la poutrelle sur un mur en maçonnerie ne doit pas être inférieur à 5 cm.
Si cette valeur ne peut pas être obtenue, il est obligatoire de mettre en place une lisse de rive (détail 1) le long de l’appui.
L’appui minimum de la poutrelle sur une poutre béton ou un voile béton ne doit pas être inférieur à 2 cm.
Si cette valeur ne peut pas être obtenue, il est obligatoire de mettre en place une lisse de rive (détail 1) le long de l’appui.
Si la poutrelle ne repose pas sur l’appui et que le vide est inférieur à 2 cm, on peut reprendre les efforts transmis par la poutrelle à l’aide d’un étrier (détail 2), ramenant les efforts sur les aciers du chaînage.
Dans ce cas, il est obligatoire de mettre en place une lisse de rive le long de l’appui (voir détail 1).
Dans le cas de poutre noyée dans l’épaisseur du plancher, les aciers longitudinaux des poutrelles doivent être ancrés de 8 cm minimum au delà des aciers de la poutre.
Le diamètre des armatures passant sous les fils de précontrainte de la poutrelle ne sera pas inférieur à 14 mm.
La section et les armatures de celle-ci seront calculées par le bureau d’études béton armé du chantier.
Pour un stockage sur chantier, un certain nombre de règles doivent être respectées :
La manutention des poutrelles, avec un engin de levage, se fera en les soulevant au plus près des extrémités, en ne prenant qu’une rangée à la fois.
Dans le cas de construction de bâtiments dans les zones parasismiques, la mise en œuvre du plancher hourdis doit respecter les règles définies dans le guide CPMI EC8 :
Suivant plan de pose